15 personnes, dont 13 femmes formées comme agents phytosanitaires, ont reçu, le vendredi écoulé, au cours d’une cérémonie spéciale en vue de marquer la Journée internationale de la femme rurale, tenue à l’hôtel Ermitage de Pandiasou, leurs certificats et des kits de soins phytosanitaires dans le cadre du projet de Renforcement des services publics agricoles (RESEPAG II) . Un consortium baptisé Alliance agricole internationale (AAI), regroupant le Centre d’étude et de coopération internationale (CECI), la SOCODEVI et l’UPA assure la mise en œuvre de ce projet initié par le ministère du ministère de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR).
La cérémonie organisée en l’honneur des femmes rurales à Hinche autour du thème : « Fanm peyizan se poto mitan lagrikilti » a réuni des bénéficiaires du RESEPAG, des cadres de la Direction départementale agricole du Centre, du CECI, de AAI et de la municipalité. « Le projet RESEPAG a beaucoup d’importance dans un pays où nous consommons de plus en plus des denrées alimentaires importées », a déclaré Jean Renel Jean-Baptiste, maire de Hinche, souhaitant que le projet s’étende à d’autres localités de sa commune.
Titulaire de la Direction départementale agricole du Centre, l’agronome Sylvestre Joseph Robert a expliqué comment les femmes rurales vivent leur vie au quotidien. « Je vous demande mesdames de mettre vos connaissances acquises dans les Champs Écoles Paysans dans la préparation de semences ou de phytosanitaires afin d’augmenter la production agricole du pays », a recommandé le directeur départemental agricole, l’agronome Sylvestre Joseph Robert, soulignant que le ministère de l’Agriculture va continuer à supporter les travailleurs agricoles partout dans le pays. Il a fait savoir que la Direction départementale agricole du Centre reste au service de tous les agriculteurs du Plateau central. Dans son discours, l’agronome a mis en garde les femmes rurales pour qu’elles n’investissent pas leur argent dans l’acquisition des terrains appartenant à l’Etat et qui font partie des fermes agricoles de l’État.
Membre de la coordination du projet RESEPAG, Marie Eveline Larrieux a cité quelques autres réalisations de ce projet au profit des femmes. « Environ 90 femmes ont suivi des séances de formation. Près de 50 femmes sur un total de 104 ont été formées pour jouer le rôle de facilitateur dans les Champs Écoles Paysans afin d’apprendre les agriculteurs des techniques pour mieux exploiter leur parcelle. Le projet a permis à 2 561 femmes de bénéficier d’un appui technique et financier pour cultiver leur jardin, a indiqué Marie Eveline Larrieux, précisant que le projet avait prévu seulement 20% de femmes comme bénéficiaires.
Les femmes formées comme agents phytosanitaires ont fait une démonstration des techniques apprises pour l’assistance. Des coupons d’incitations agricoles ont été remis symboliquement à un groupe de femmes pour la campagne agricole d’hiver 2018. La coordonnatrice du ministère à la Condition féminine et aux droits de la Femme (MCFDF) a rappelé que la Journée internationale des femmes rurales est commémorée à travers le monde à la date du 15 octobre. « Défis et opportunités de l’agriculture résiliente au climat pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles rurales » est le thème retenu cette année par l’ONU. En ce qui a trait au thème, une présentation sur les changements climatiques, son impact sur l’agriculture et sur la situation des femmes agricultrices a été faite au cours de cette cérémonie spéciale.
Articles
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire